Le partage du savoir du vécu
Les ainés(es) la mémoire de notre passé
Même si les bouddhistes disent que le passé n'a plus de valeur ne pouvant être modifié, nous pensons que se le rémémorer, peut apporter des réponses à nos interrogations.
Les ainés(es)s sont des livres vivants tels les grillons en Afrique qui perpétuent les traditions en passant de village en village en y racontant les histoires vraies, ou du moins qui pourraient l'être, mais aussi les légendes qui n'ont de vrai que la répétition des récits, nos ainés(es) si nous prenons le temps de les écouter de les questionner, peuvent nous apprendre beaucoup de la vie, généralement leurs discours commencent par: " De mon temps ce n'était pas pariel " C'est justement ce pas pariel qui est intéressant, bien souvent au fil de la discussion nous nous apercevons que cela ressemble beaucoup à la vie actuelle, hier il n'y avait pas internet et alors?, les informations se diffusaient quand même, et mieux qu'aujourd'hui car dans l'information il n'y avait pas la pression, la passion des faits comme cela l'est aujourd'hui, l'acte est à peine commis que le monde entier en prend connaissance, avec des nuances qui souvent sont désastreuses, avec des erreurs delangages désastreuses
Les ainés(es)s c'est aussi cette mémoire dans la création dans le savoir, dans l'éléboration de produits, combien reste-t-il aujourd'hui d'herboristes?, nous parlons de ces gens qui connaissaient les formules mais surtout qui avaient la connaissance des plantes dans le monde botanique.
Les ainés(es)s c'est avant tout l'histoire de leur propre famille, les racines, ce qui nous permet de savoir non seulement où l'on va mais surtout d'où on vient, de comprendre que pour nous des femmes des hommes ont donné leur vie, ce bien unique si précieux à chacun, que la vie que nous avons aujourd'hui a été façonnée par ces personnes que nous disons vieux.