Comme les Volcans d'Auvergne la lutte sociale devient Souterraine

Si l'on devait montrer aux générations futures une vue des combats sociaux perdus celle de ces manifestants(es) GM Yndustry à la Souterraine serait certainement la photo référence.

Ce combat social s'est invité pendant les élections présidentielles de cette année 2017. Une usine avec prés de 300 personnes, à cela on doit y ajouter tous les prestataires qui s'y affairent ce combat a fait la Une des médias.

Un combat sans précédant naissait un combat jusqu'à détruire cet outil de travail s'il n'y avait pas de solutions trouvées, les uns les autres se disaient prés à aller jusqu'au bout, des images des médias nous montraient combien la désespérance était dans ce dossier, que les travailleurs(euses) un terme si cher à Lutte Ouvrière étaient déterminés, sans accord réel l'usine serait détruite, du germinal des temps modernes, du germinal avec une différence quand Germinal a été écrit , la faim tenaillait les estomacs des ouvriers (ères) pas de syndicat à cette époque juste des hommes et des femmes qui se battaient jusqu'au bout qui se battaient pour eux pour leurs enfants. Car même si des combats sociaux ont eu lieu à la Souterraine, cela s'est toujours terminé par un rachat par Pierre, par Paul, avec dans la corbeille du bébé un nouveau plan social, cela me fait penser à cet homme qui tombant d'un gratte ciel devant chaque étage qui défile sous ses yeux dit "jusque là ça va"

L'année 2017 était différente, il y a les élections présidentielles donc un espoir pour ces anonymes de GM&S Industry d'être entendus, d'être écoutés, de sauver leur outil de travail, l'un des plus importants du département de la Creuse.

Pour être entendu dans ce monde médiatisé à outrance il fallait un symbole fort, et quel symbole en ces périodes troublées que de menacer de faire sauter une bombe, car en réalité c'est ce qu'ont préparé les irréductibles de GM&S une bombe pour faire sauter leur usine, et tout y était des bonbonnes de gaz accrochées à des citernes à Gaz  ect ect; puis:

"Ils sont venus il sont tous là elle va mourir la mama"

Quand je dis tous je pense à tous ces chantres de la politique désireux de paraître dans cette farce électorale des présidentielles: Poutou l'anti système qui a fait une campagne  qui a permis à son parti de percevoir ses subsides de cet Etat système qu'il dénonce... Mélenchon le sauveur du pauvre qui nous explique comment on peut vivre dignement avec 2.000€ par mois quand lui percoit de cet Etat qu'il combat prés de 10.000 € lui aussi est venu les soutenir, puis est arrivé le messie celui par qui les miracles se faisaient Emmanuel Macron.

Que de sourires, que de sourires qui aujourd'hui deviennent grimaces avant de devenir larmes et désespoir, et pourtant il a promis donc ils, elles y ont cru:

"Mes amis(es) je vous le dis je vais créer une cellule spéciale pour votre devenir" espérons que cette cellule ne devienne pas une cellule de prison pour étouffer la contestation"

Le résultat pour E. Macron a été sans appel il suffit de regarder les résultats des élections présidentielles dans la creuse: 65,76% de vote en sa faveur péblicité sa communication a fonctionné, si bien fonctionné que lors des législatives son candidat a été élu dés le premier tour,

 le salarié (e) est telle une personne cocufiée dans un ménage elle croit encore à l'amour de l'autre  aveuglée par les mensonges de l'autre.

Le plus triste dans ce dossier c'est qu'il est le reflet des prochains combats sociaux avec en pointe ces syndicats qui n'ont pas plus de représentations dans le monde des travailleurs (es) que la concierge d'un immeuble pendant l'assemblée des copropriétaires, un reflet bien triste où les revendications, les espoirs, légitimes de cette masse laborieuse qui produit les bénéfices de ces actionnaires qui vont toujours choisir l'endroit d'implantation le plus rentable quitte à partir de notre nation pour un pays européen plus souple dans le droit salarial.

Heureusement que les cons ne sont pas une race car je serais raciste à force d'en cotoyer et de me refuser à les aimer.

On a les élus que l'on se donne