L'humain devenu Machine
L' humain devenu la machine des temps modernes
Le 19ième siècle a été le siècle de l'évolution de l'industrialisation de notre société, de la ruralité on est passé dans le monde des villes ouvrières, de ces ruches où les petites mains oeuvraient bien plus que les reines et rois de ces pôles d'actions grandissant dans les larmes et le sang.
Le 20ième siècle lui se décompose en deux parties une première partie qui a assuré cet essort engendré les années d'avant avec comme effet balancier la naissance véritable du syndicalisme qui avait essayé en fin de 19ième d'émerger vite étouffé par la répression militaire.
Les cités ouvrières ont grandi avec elles tout un système paternaliste des dirigeants créé en même temps sur les lieux même de la production, des crêches ce mot emprunté à notre base religieuse européenne le christianisme, , la crêche l'endroit bénit où l'enfant trouvé protection enlevant ainsi aux mères les peurs les craintes pour leurs progénitures pendant ces longs moments d'absence, des écoles pour les enfants, des copératives épiceries et autres, jusqu'à des dispensaires médicaux, ainsi les patrons l'avaient compris ils muselaient les revendications en lâchant ici où là des miettes de solidarité, trouvant ainsi la solution pour garder en production pendant prés de 12 h/jour ses salariées en poste et gare en cas de conflit tout ce système se refermait plus vite qu'une huître.
Puis un premier choc la première guerre mondiale, des générations d'hommes sont morts dans ces combats souvent perdus d'avance mais qui étaient la vanité des généraux, de ce fait il a fallu pendant cette période remplacer cette main d'oeuvre perdue à jamais, les femmes ont ainsi fait leur entrée dans ce monde si matcho si masculin, mais avec elles elles ont aussi amener une autre vision du travail, elles ont sourtout osé revendiquer aprés toutes ces années de travail dans le silence l'industrie avait besoin d'elles, de ces années difficiles le syndicalisme qui bien que présent n'était pas une force en soi s'est vu fortifier et devenir une vraie force de protection des ouvriers (rières).
Dans les années trente, aprés le crack boursier qui toucha le monde, le socialisme prenait le pouvoir et les congés payés accompagnés cette arrivée, en 1936. Court interméde puisque la misère mais aussi la naïveté des politiques nous mena vers la deuxième guerre mondiale et toutes ses horreurs, une guerre qui n'avait plus rien à voir avec son aînée, le modernisme la guerre de mouvement faisait place à la guerre de tranchées de position, mais il y eu aussi une nouveauté même si dans la première guerre cela avait fait son apparition la guerre des airs et sous-marine, deux éléments jusque là utilisés de façon ponctuelle, devenaient les éléments indispensables à une victoire, qui maitrise les airs et la mer maitrise la guerre.
En 1946 presque un an jour pour jour de la paix retrouvée naissait la plus belle des choses, la plus belle des créations de l'humain, la protection sociale pour toutes et tous, la sécurité sociale malheureusement, en ces débuts du 21ième siècle cet édifice est miné à la base va-t-il résister? voir cet article : https://lecroquantfrancais.unblog.fr/2017/03/19/la-securite-sociale-se-meurt-u-e-lassassine/
En même temps que cela dans les usines, il fallait reconstruire un pays, mais aussi une Europe complétement détruite, la surproduction naissait, avec l'essort l'envie d'une vie dite meilleure, mais tout à un revers, la vie moderne s'alliait avec la productivité à outrance, la maison était robotisée comme les usines pour soi disant le bien être mais tout plaisir à un revers, pour en faisant un raccourci finir aujourd'hui par cette singularité ou l'homme est devenu un élément de la machine, lui qui les a conçues est devenu objet, la machine l'a supplanté, les ordinateurs remplacent les penseurs, les robots remplacent les manoeuvres, mais les hommes que deviennent-ils? quel avenir pour l'humain?, y-a-t-il encore un avenir?, et si Terminator avec cette robotisation outrancière était un film d'anticipation comme l'est aujourd'hui celui de Charlie Chaplin les temps modernes.
Espérons que l'humain n'ait pas pris un billet pour voir le film de sa fin car au moment où la bobine tournera dans le vide, j'ose espérer qu'il y aura encore une main humaine pour la stopper dans sa ronde folle et réenclencher cette odyssée qui ne devrait pas avoir de fin, si ce n'est celle du bonheur de vivre sur cette planète Terre.