Et si nous étions trop heureux?
Et si nous étions trop heureux?
Cette remarque m'est venue en regard des événements de ce début d'année 2017, et si nous étions trop heureux pour savoir véritablement ce que nous voulons. Tels des enfants gâtés nous voudrions encore, et encore un nouveau jouet lassés du précedent, quelques exemples:
Dans notre vie courante nous voulons tous conserver les services publics, qu'ils soient administratifs ou de santé, et pourtant toutes et tous nous savons que le désir des dirigeants européens est de réduire ces services pour diminuer la dette publique, et malgré cela, malgré le fait de vouloir les conserver, on vote pour un Président Pro européen, qui n'entend que faire plaisir à Bruxelles.
Dans notre système français la base est la commune, avec son maire, son conseil municipal, avec son école, ses commerces, et ses services publics, aujourd'hui tout cela tend à disparaitre sous le couvert des méga-agglomérations, les intercom et autres, là encore un désir de Bruxelles, là encore on voudrait conserver ce système et là encore on vote tout le contraire.
Les droits sociaux, voilà un sujet vaste, d'abord il y a les droits des uns et des autres, malgré une volonté écrite sur le fronton de notre devise l'égalité n'est pas de mise dans ce domaine, il y a les droits des salariés, les droits des fonctionnaires, les droits des élus locaux indemnisés, les droits aussi des ainés, mais aussi les droits des enfants, à chaucn sa spécificité, malgré des différences on était à peu prés satisfait du système, et aujourd'hui toujours en regard des directives européennes il va falloir harmoniser tout cela, même le système des artisans et commercçants va être revu. toujours pour la même raison que les sujets évoqués ci-dessus, et une fois de plus alors que beaucoup voudrait conserver ce système et bien on a voté son contraire.
Alors devant ces incompréhensions, je me pose la question et si on était trop heureux, pour prendre une vraie décision, les élections présidentielles 2017 l'ont montré, les françaises et français, ont peur du changement comme un enfant à peur du noir ou des animaux qu'il ne connait pas, ils, elles ont peur aussi de ce qu'on leur raconte avec l'aide des médias, le grand méchant loup qui va manger la grand mère, mais au fait qui a fait grandir le grand méchant loup? cela me rappelle cette modification dans la religion catholique, au début il n'y avait que le Paradis ou l'Enfer, tout bon ou tout mauvais, alors pour donner une chance à chacun de continuer de croire au Paradis, il a été créé le Purgatoire, cet endroit ni bon ni mauvais, cet endroit ou à force d'y croire on peut retrouver la route du Paradis.
Nos dirigeants l'ont compris, il suffit de nous faire peur pour que nous votions le contraire de ce que nous voulions au démarrage, il suffit de montrer du doigt pour que nous prenions, peur, il suffit d'une parole appaisante pour croire en elle comme à la vérité
Bientôt il y avoir une augmentaion de la CSG sur les retraites, il va y avoir une augmentation de la TVA, il va y avoir une restriction des services publics au bénéfice de services d'ordre privés, il va y avoir une privatisation de l'ensemble des tenants et aboutissants de la France, il va y avoir une remise en question de la Nation France et malgré cela les françaises et français ont voté. je suis triste pour mon pays, triste pour ma Nation France, trsite de voir d'entendre que l'esprit critique si important dans une démocratie à fait place à un esprit de collaboration sans conviction. De Gaulle avait dit des français et françaises que nous étions je le cite: des veaux, visionnaire? non réaliste.